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Violaine De Wulf

15 septembre 2020 Portraits d'Alumni
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Découvrez le parcours de :

 

Quelles études avez-vous suivies ?

Après mon bac S, j’ai fait un DEUG de Sciences de la Vie et de la Terre, puis une Licence de Biochimie, avant de passer le concours de l’ISIPCA. J’y ai passé deux ans, dans la section Cosmétique. Puis à la sortie j’ai fait un Master en communication à l’ESC de Lille.

 

Pourriez-vous nous raconter votre parcours professionnel depuis la sortie de l'ISPCA ?

Mon parcours professionnel a pour moi commencé à l’ISIPCA, puisque j’ai passé la moitié de mon cursus en entreprise. J’ai travaillé au laboratoire d’application chez IFF. Une expérience que j’ai adorée.

Pendant mon Master, que j’ai également fait en alternance, j’ai travaillé chez Kiabi, au service presse. Je faisais le lien entre les stylistes maison et le bureau de presse, à Paris, pour le tenir informé des collections à venir et le fournir en pièces susceptibles d’intéresser les journalistes. Par la suite j’ai eu d’autres expériences en relations presse, institutionnelles et mode, à Lille puis à Paris.

J’ai beaucoup appris pendant cette période, notamment à mon retour à Paris. J’ai aimé faire partie de l’envers du décor du monde si particulier de la mode, qui avait quelques résonnances avec l’univers du luxe et du parfum qui m’était familier. Mais pour autant je ne me sentais pas à l’aise dans mon rôle d’attachée de presse, qui est basé sur un relationnel pas toujours équilibré. Et je me suis souvenu d’un cours de master sur la construction d’un événement, qui m’avait beaucoup plu.
J’ai donc quitté mon dernier poste et j’ai contacté toutes les agences d’événementiel de Paris, et j’ai trouvé un travail d’assistante à l’agence La Lune Rousse. A presque 27 ans je recommençais tout en bas de l’échelle, mais j’étais portée par l’ambiance jeune et décontractée de l’agence, et j’ai découvert un métier exigeant et passionnant, qui me plaît toujours autant 15 ans après, celui de la production événementielle.

 

Qu’aimez-vous particulièrement dans le métier que vous faites aujourd’hui ?

L’adrénaline ! C’est un métier où la contrainte de temps est très forte, et où tout converge vers le jour de l’événement, deadline absolue et infranchissable. S’ajoutent à cela des contraintes techniques et budgétaires. C’est donc un métier de challenge, où on a la sensation de dépasser ses limites chaque jour.

C’est également un métier très varié. Aucun projet ne ressemble au précédent ; les styles, les stratégies de communications, les outils évoluent sans cesse. D’un client à l’autre, d’un projet à l’autre, tout change, on va faire appel à des compétences différentes, c’est très stimulant intellectuellement.

Enfin on fait beaucoup de rencontres car l’agence fait appel à une multitude de profils très différents au gré des besoins de chaque projets : Directeurs artistiques, scénographes, décorateurs, directeurs photos, techniciens. Que des passionnés, car c’est un métier dans lequel il faut s’engager à fond.

 

Comment / Pourquoi avez-vous choisi ce domaine / cette filière ?

Cela s’est fait de façon assez instinctive. Il y a eu ce cours sur l’événementiel à l’ESC, qui m’a vraiment marqué. Je découvrais qu’organiser un événement était un métier, et qu’il traitait de sujets plutôt agréables : le traiteur, les fleurs, les invitations….  Et l’intervenante était une femme assez inspirante, entrepreneuse, une vraie battante. J’ai associé cet état d’esprit au métier.

Avant cela, j’ai aussi fait partie de l’équipe communication dans le cadre du projet de l’ISIPCA, et j’avais gardé un souvenir très fort de la soirée de lancement.

Quand après quelques années de relations presses je me suis interrogée sur le métier que je voulais faire ensuite, le choix de l’événementiel s’est imposé immédiatement. L’envie d’être dans l’action, dans l’immédiat, de faire partie d’une équipe et de créer des moments de rassemblement.

 

Quel(s) conseil(s) pourriez-vous donner aux étudiants qui souhaiteraient exercer votre métier ?

Mon métier a changé et les filières de formation aussi… aujourd’hui la concurrence est dure car beaucoup de jeunes se tournent vers des formations longues et spécialisées en événementiel, or il y a relativement peu de postes. Pour sortir du lot, il faut se faire une expérience le plus tôt possible : par des stages, par la création de ses propres événements ou projets…

Il faut pouvoir montrer de l’enthousiasme et une personnalité positive, car il faut être prêt à travailler sous pression tout en prenant soin de ses équipes.  

 

Comment décririez-vous votre expérience à l’ISIPCA en 2 mots ?

Difficile à résumer en deux mots…. Je dirais professionnalisant et inspirant.

 

Avez-vous un souvenir de l’ISIPCA que vous aimeriez partager avec nous ?

Le projet !  J’ai adoré cette partie du cursus, très complète et galvanisante. Le projet permet de beaucoup apprendre, très vite, sur énormément de sujets car il touche à tout ce qui compose la vie d’une entreprise : le marketing, la formulation, la législation, la communication, le management… Le soir du lancement, je me sentais très fière de ce que notre promotion avait réalisé.

 

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